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L'Europe

Le FSE+ (Fonds de Solidarité Européen, nouvelle appellation du FEAD) favorise le renforcement de la cohésion sociale et participe à la réduction de la pauvreté dans l’Union. Ce fonds complète donc les politiques nationales de lutte contre la pauvreté et d'inclusion sociale. Il est financé à 85% par l’Union Européenne et à 15% par chaque Etat membre bénéficiaire.

Les crédits du FSE+ sont répartis entre les quatre réseaux associatifs suivants : la Fédération Française des Banques Alimentaires, la Croix-Rouge Française, les Restaurants du Cœur, le Secours Populaire Français.


En France, le budget alloué à l’aide aux plus démunis issus des fonds européens est pour la période 2021-2027, en augmentation pour prendre en compte les besoins provoqués par la crise du Covid-19.

La somme croît de 48 % pour atteindre 869 millions d’euros, contre 583 millions entre 2014 et 2020. Pour la nouvelle programmation budgétaire sur sept ans, le FEAD dépend maintenant du Fonds social européen (FSE), renommé FSE+.

L’enveloppe 2021-2027 de 869 millions d’euros se décompose de la manière suivante : 90 millions de reliquat du FEAD 2014-2020, 132 millions tirés du plan de relance européen et 647 millions issus du FSE+.


L'Etat Français

Il existe plusieurs initiatives de l’état français au titre de l’aide alimentaire :

  • Le Crédit National aux Épiceries Sociales (CNES). Ce fond est destiné aux épiceries sociales qui n’ont pas accès au FSE+ dont les produits doivent être distribués gratuitement. En complément de ces fonds, l’État a reconduit une dotation «spécial COVID» en 2021, portant sur 5 produits, distribuables à toutes les associations, pour 271 tonnes.

  • Le Programme National Nutrition Santé (PNNS). Ce programme a pour objectif d’améliorer pour tous l’environnement alimentaire et physique pour le rendre plus favorable à la santé et pour réduire les inégalités sociales, cela passe notamment par le déploiement de Nutri-Score, y compris en restauration collective afin de permettre à chacun de faire un choix éclairé. 

  • La Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement (DRIHL) a dans ses missions l’habilitation des associations qui font de l’aide alimentaire. Par ailleurs, elle soutient financièrement la BAPIF. Ainsi, en 2020, la DRIHL a rétabli la subvention qui avait été suspendue les deux années précédentes. 

La région Île-de-France

En 2022, la BAPIF a bénéficié de 3 subventions de la Région Ile de France : 

- le Bouclier Social a subventionné une grande partie des cartons de la collecte d'automne;

- le Plan Grand Froid a permis l'achat de 66 tonnes de denrées alimentaires à distribuer lors des maraudes;

- le Programme Alimentaire Régional a permis l'achat de denrées alimentaires auprès de producteurs franciliens : oeufs, huile, pâtes, lentilles.

 

Les départements

 

 

 

 

 

La Ville de Paris a été notre partenaire historique. Peu d’années après sa création en 1984, la BAPIF a bénéficié de l’aide de la Ville pour ses premières collectes de produits alimentaires.

La Ville de Paris ouvre chaque année ses vingt mairies d’arrondissements le dernier samedi de novembre. Des agents municipaux réceptionnent des produits alimentaires provenant de la collecte dans les magasins. Ils vont les trier, les mettre dans des cartons et les conditionner en palettes. Enfin, le service de transport de la Ville va livrer ces palettes dans un entrepôt situé au sud de Paris, en attendant qu’elles soient redistribuées à nos associations durant le premier semestre de l’année suivante.

Par ailleurs, la Ville de Paris participe au financement de nos coûts de gestion en nous accordant une subvention annuelle de fonctionnement.

Enfin, dans le cadre de la loi Garot, la Ville de Paris est très active dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. En répondant à un appel à projet portant sur la récupération des invendus dans les magasins alimentaires parisiens, la BAPIF a reçu deux véhicules électriques financés par la Ville destinés à livrer des associations aux moyens matériels limités.

 

 

 

 

 

 

C'est un département qui se caractérise par sa superficie, équivalente à la moitié de celle de l’Ile de France, d'où la difficulté de couvrir correctement ce territoire. Une réponse partielle a été apportée par la création, il y a une vingtaine d'années, du Collectif de Melun Sud.

Dans le cadre de son programme départemental d'insertion et de lutte contre l'exclusion (PDILE), le Conseil départemental mène une politique volontaire de lutte contre l'exclusion. Il montre également l'intérêt qu'il porte à l'action conduite par les principales associations caritatives (Croix-Rouge, S.P.F., Restos, Secours Catholique, Banque Alimentaire) sur le territoire en les réunissant une à deux fois par an. Ces réunions permettent entre autres de vérifier que le partenariat avec les Maisons des solidarités fonctionne.

Enfin, le Conseil départemental, reconnaissant notre engagement sur le département, nous accorde une subvention annuelle de fonctionnement dans le cadre d'une convention triennale.

 

 

 

 

 

 

Le Conseil départemental des Yvelines, dans le cadre d’une convention, reconnait l’action de la BAPIF auprès des associations du département, et nous accorde une subvention de fonctionnement.

Au sein du Conseil Départemental, la Direction de l’Insertion et de l’Accompagnement social (DIA) souhaite entretenir des liens réguliers avec les opérateurs de l’aide alimentaire sur le terrain. Ainsi en 2020, elle leur a proposé d’organiser une collecte dans les magasins du département ciblant en priorité des produits d’hygiène qui font rarement l’objet de dons, qui sont chers à l’achat, mais qui sont très demandés. De plus, dans le contexte de la crise sanitaire, la DIA a souhaité explorer avec les principaux acteurs de l'aide alimentaire (Croix-Rouge, S.P.F., Restos, Secours Catholique, Banque Alimentaire), des pistes de partenariat et à cette fin, elle les réunit une fois par mois.

 

La politique de lutte contre la pauvreté et la précarité mise en place par le Conseil départemental de l’Essonne s’appuie entre autres sur la promotion d’associations organisées en structures type Epiceries sociales. Ainsi aujourd’hui, sur 44 associations agréées par la Banque Alimentaire, 25 sont des épiceries sociales. L’aide alimentaire faisant partie intégrante du dispositif, le Département et la BAPIF ont signé une Convention triennale de partenariat précisant les droits et les devoirs de chacun.

Parmi les engagements, en contrepartie de la fourniture de produits alimentaires, dans la limite de ses possibilités, le Conseil départemental aide la BAPIF dans le financement de ses coûts en lui accordant une subvention annuelle de fonctionnement.

 

Lors de l’ouverture du centre de Gennevilliers en 2014, le Département a participé à son financement sous la forme de deux subventions : l’une d’investissement, l’autre de fonctionnement.

Depuis, le Conseil départemental continue à nous apporter son aide, en nous accordant une subvention annuelle de fonctionnement.
 

Sur l’initiative de la Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement unité 93 (Drihl UT93), un projet intitulé « amélioration de la situation alimentaire des populations hébergées à l’hôtel » a démarré en juin 2016 et se poursuit depuis lors. La Banque alimentaire en partenariat avec la Croix-Rouge fournit des produits alimentaires aux personnes sélectionnées par le SAMU Social et Interlogement. 

Quant au Conseil départemental, il nous soutient financièrement pour notre action sur l’ensemble du département, en nous accordant une subvention annuelle de fonctionnement dans le cadre d’une convention.

 

Depuis sa création en 1984, le siège de la BAPIF est implanté dans le département Val-de-Marne à Arcueil.

Le Conseil départemental nous accompagne dans notre action en nous accordant une subvention annuelle de fonctionnement.

 

Depuis de nombreuses années, Le Conseil départemental du Val-d’Oise nous accompagne dans notre action en nous accordant une subvention annuelle de fonctionnement.